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kami
Rollerbledar c'est bon pour toi !!!
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 Posted: Thu Apr 17, 2008 8:44 am Post subject: Compte Rendu du bilan CNRA lors de l'AG 2008. |
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En plus du compte rendu officiel, qui fait l'impasse sur certains points. Voilà un petit compte rendu de la réunion CNRA, lors de l'AG de la fédération, qui m'a été transmis.
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En parallèle à l' Assemblé Générale de la Fédération de Roller-Skating tenue au Mans le dernier week-end de mars, chaque comité et commission présentaient leurs rapports sur l'année en cours le samedi après-midi. A 15h, dans une petite salle du 1er étage de l'imposant centre social de la MMA, une poignée de personnes se sont réunis autour des représentants de la Commission Nationale de Roller Acrobatique : Monique Hémar, présidente, et Jean Valverde, webmaster. Guillaume Heansler, sélectionneur des Equipes de France, et Vincent Vu Van Kha sont excusés pour leurs absence.
Vu le peu de participants, la présidente s'excuse en quelques mots : il ne sera pas question ici de voter quoi que ce soit, mais plutôt de présenter le bilan de la saison passé et de présenter les grandes lignes de la suivante, tout en laissant la parole à chacun.
Rapport Moral.
Monique Hémar commence par reprendre le constat établi le matin même devant l'Assemblé entière : la CNRA fonctionne maintenant quasiment comme un Comité (plus important), signe d'une évolution positive, même si les disciplines du street ont du mal à suivre le rythme. Plus de licenciés, dont plus de femmes et plus de compétition mais aussi plus de sous : 5000 euros supplémentaires ont été distribué par rapport à l'année dernière, ce qui prouve bien que la Fédération s'intéresse au développement du roller acrobatique.
L'accent est porté depuis ces dernières années à la reconnaissance du roller acrobatique en tant que sport : avec un accès vers le Haut Niveau, grâce à la formation des Equipes de France, mais aussi avec un calendrier des compétitions bien établi et des formations d'encadrement (cette année a vu la création des premiers BEE2) et de juges. Cette reconnaissance se fait grâce aux clubs, les principaux piliers de développement : la CNRA, par manque de moyen financier et humain, ne peut guère assurer que soutient et liens entre ces acteurs.
Au niveau de l'équipe dirigeante, la bienvenue est souhaitée à Eric Ferrando, président de la ligue PACA et du Nice Roller Attitude, bien qu'assis de l'autre coté de la table, en tant que consultant street. Autre mouvement : petit hommage à Pierre Celat a quitté ses fonctions officiellement depuis quelques semaines.
Rapport des commissions internes
La présentation du roller acrobatique a enfin été officielle soumis et accepter au Conseil d'Adminstration de la Fédération. On remarque l'ouverture du hight jump à toutes les catégories, jusque là réservé aux cadets, juniors, senior. Les filles, jusque là peu présentes, ont également réussi à faire ouvrir une catégorie pour elles lors des deux premières étapes de la Coupe de France 2008. La notation du street, grâce à la précieuse aide de Luc Bourdin, résume clairement la réglementation afin de la rendre plus accessible aux compétiteurs et au public. La notation du saut-slalom est par contre soumise à difficulté avec les mises à jours et donc de concordance avec le règlement international, géré par l'IFSA.
Rapport matériel
Aucun achat de matériel pour la pratique n’a été fait cette année. Les seules dépenses sont du matériels de communication : affiches, flyers et goodies en tout genre pour assurer la promotion de la CNRA lors des différents événements.
Le matériel de street (modules) jusqu'alors entreposer dans un garage peu accessible en Aquitaine, a été mis récupérer par le Comité Départemental parisien, qui l'a remis en état et le stocke dans un endroit plus facilement accessible et donc plus facilement empruntable.
Les récompenses des compétitions fédérales sont gérées par la CNRA, dans un souci d'uniformisation. Toutes fois, les coûts assez élevés sont à la charge des clubs organisateurs, ce qui rajoute une charge financière en plus des taxes d'inscriptions et autres dépenses que représente l'organisation d'une compétition.
Rapport compétition
La recherche des candidatures, le calendrier, le suivi des compétitions et le corps arbitral ne posent pas de problème dans l'ensemble.
En saut-slalom, on remarque une hausse de la fréquentation sur les coupes de France. Pour les championnats de zone, cette année la France n'a été divisé qu'en 2 parties, obligeant encore de gros déplacements pour certains compétiteurs. Le championnat de France jeunes a vu défilé 91 poussins, benjamins, minimes; de plus, toutes les catégories de hauteur pure féminines ont été ouvertes pour la première fois. C'est le moment de féliciter l'organisation pour l'étape de la coupe de France à Roscoff, particulièrement dynamique, ainsi que celle de Mérignac, qui a accepté en dernière minute l'attribution du championnat de zone sud.
En street, le bilan est plus mitigé. Pour les coupes de France et le championnat de France, la fréquentation est en baisse; l'emplacement et le manque de communication ont également fait chuté le nombre de spectateurs. La rampe reste toujours une discipline élitiste difficilement accessible. On remarque pourtant une bonne initiative avec la création d'un championnat de zone nord à Lille.
En 2008, la saison compétition s'annonce plutôt bien : Paris avec le PUC, Niort avec le RC Niortais et Graves Roller de Cestas rejoignent les ranges des clubs organisateurs. Malgré la mauvaise répartition des lieux de compétition (tout en région parisienne ou bordelaise à quelques rares exceptions), on compte 90 participants en moyenne. Quelques opens (à Marseille avec les Rollers Marseillais, à Toulon avec RPM) et organisations régionales (championnat Nord street, championnat jeune grand sud) pointent le bout de leurs nez. Ces efforts ponctuels et disparates sont toute fois signe d'une discipline en plein effort, qui aboutira dans le futur à un maillage classique de circuit compétitif et donc vers une réelle reconnaissance sportive.
Rapport communication
Point faible de la fédération, la CNRA tente néanmoins de faire quelques efforts. En plus de la mise en place de la news letter et des courriers électroniques concernant les événements destinés, elle continue donc d'envoyer le courrier par voie postale afin de ne pas léser les clubs qui ne seraient pas encore rentrés dans l'aire internet. Les affiches, les flyers, les oriflammes constituent des éléments important de la communication.
Le site internet fait l'objet d'attention particulière. Jean Valverde est chargé de sa maintenance et présente son rapport. La mise en place du nouveau site s'est faite de manière à s'intégrer dans celui de la fédération, ce qui lui assure une crédibilité supplémentaire. On y retrouve les communiqués, la présentation des membres directeurs et de la politique. Une partie est dédiée aux Equipes de France, une autre à la réglementation et enfin une au circuit fédéral : bref, tout pour satisfaire les curieux du roller acrobatique. On déplore cependant une banque d'image quasiment inexistante : en effet, non seulement le matériel est très cher (appareil photo et/ou caméra de bonne qualité) mais en plus il faut trouver une personne qui ait le temps et le savoir-faire pour s'en occuper. Se pose alors le problème des droits à l'image, soulevé par le président du CD75, qui a eu une mésaventure à ce propos l'année dernière. Par rapport au réseau internet, soulignons la hausse de 15% d'inscriptions à la news letter mais il faut regretter la quasi inexistante de lien « promotionnel » vers le site de la CNRA sur les autres sites consacrés au roller.
Enfin, pour clôturer le rapport communication, les relations avec les magazines de roller sont fructueuses : www.rollerenligne.com couvre les événements fédéraux sur la toile et Rolls, un nouveau magazine papier, publie des articles en échange de la vente d'espace publicitaire : avec 3000 euros pris sur le budget de la communication fédérale, il y a de quoi redorer l'image de la Fédération auprès des streeters !
Rapport arbitrage
En 2007, deux formations de juges acrobatique saut-slalom ont été organisées. Il reste donc quelques «apprentis » dont il faut encore faire valider la pratique (juger à blanc une compétition pour évaluer leurs compétences en situation réelle). Par contre, aucune formation street n'a été faite et n'est prévu : les appels à candidature sont lancés. Le stock des chemises de juges a été renouvelé.
Actuellement, les juges sont au nombre de 16 en street et 28 juges en saut-slalom. La France dispose également de 20 juges internationaux saut-slalom (mais 4 n'ont pas de validation CNRA) : le MUC Roller, organisateur de la dernière promotion internationale à Montpellier, est remercié à ce propos : il est important que la France soit présente dans le circuit international. Malheureusement quelque soit le niveau ou les disciplines, tous les juges ne sont pas disponibles (plus actifs ou compétiteurs) et le corps arbitrage doit sans cesse être renouvelé. Dans cette direction, la CNRA va tenter de mettre en place une aide au déplacement pour les validations pratiques.
La question de l'éthique suscite un gros débat dans l'assemblée: la distance à adopter par rapport aux compétiteurs par les juges est difficile à gérer : certains reprochent un manque d'impartialité et de sérieux, d'autres une froideur et une distance peu en adéquation avec un coté « fun » revendiqué. La pression exercée sur les juges par certains entraîneurs montre une certaine faiblesse du corps arbitral et de la gestion des réclamations : si le système est parfaitement opérationnel, il reste peu utilisé. Plusieurs solutions sont proposées : remises des notes juste après chaque passage, vérification vidéo... mais elles ne font pas l'unanimité et méritent réflexion.
La question du « recyclage » des juges fait également des vagues. Le corps arbitral a-t-il la maturité nécessaire pour se remettre en question et se permettre de perdre des juges? Pour l'instant, la mise à jours des juges avec les changements de règles n'est pas assurée, ce qui rajoute une anxiété vis à vis de la qualité de certains sur les critères les plus difficiles. Une spécialisation des juges est envisagée, mais pratiquement parlant, on manquerait alors de juges pour les critères les plus pointus (techniques et style) et la formation des équipes arbitrales pour chaque compétition seraient encore plus laborieuse. Pourtant il ne faut pas oublier que la qualité et la crédibilité du corps arbitral est une partie intégrante de la reconnaissance de notre sport.
Rapport formation
Tout d'abord, la CNRA félicite les personnes ayant obtenues leurs BE Acro en 2007 et en 2008 (la semaine précédant l'assemblée générale avait lieu le dernier examen). Deux projets de formation sont abordé : le BEF et l'aide à l'encadrement.
Le premier est un diplôme spécifique à chaque discipline. De nature donc assez complexe, la formation qui permet de l'obtenir a été élaborée mais a du être écartée par manque de porteur humain et un contexte instable : en effet, les diplômes de formateur/encadrant sont en plein remaniement ministériel.
L'aide à l'encadrement, simple et pratique, accueille quant à elle un écho plus favorable. Non diplomate, cette formation se propose de mettre à disposition un formateur pour apporter des outils pédagogiques et techniques aux encadrants.
Rapport développement
Les aides aux clubs se fait de différentes manières : mise à disposition d'un BE, prêt de matériel, organisation de stages... malheureusement, il n'est guère possible de faire plus contenu des moyens humains et financiers dont dispose la CNRA.
Par rapport au développement régional, déjà abordé dans le rapport des compétitions, les initiatives sont soutenus : elles permettront à thermes de créer un organigramme complet du roller acrobatique.
L'Acrocool, née à Touars, est une rencontre/découverte destinée aux jeunes débutant le roller acrobatique, afin de créer une émulation positive entre les participants débutants. La CNRA souhaite pouvoir créer d'autres rencontres de ce type et recevoir un cahier des charges.
Dans la même veine, Luc Bourdin propose des journées d'évaluations autour des thèmes glisser-sauter-slalomer. Les enfants y valideraient un niveau personnel et donc un développement psychologique moins agressif par rapport à une confrontation directe (compétition).
Monsieur Lallement, DNT, prend alors la parole : il demande à la CNRA de monter un projet pour les enfants de 6-8 ans, qui n'ont jamais pratiqués. Très basique et adisciplinaire, cette initiation devrait proposer un format différent de celui des compétitions pour les adultes, n'ayant ni les mêmes objectifs ni les mêmes capacités physique et de réflexions. Le but est de ne pas tomber dans le bourbier dans lequel est enlisé les disciplines de l'artistique, où la rigueur des entraînements et compétitions pour les petites catégories est la même que pour les grandes.
Rapport Equipes de France
A noter que pour la deuxième année consécutive, Guillaume Heansler, responsable Equipe de France, n'est pas présent. Etant donné l'importance que donne la CNRA à cette délégation, cette absence bien qu'excusée est plutôt fâcheuse aux vues de l'assemblée. Monique Hémar présente le dossier à sa place, mais répond difficilement aux questions pointues.
Petit rappel sur le fonctionnement : les athlètes sont pré-sélécionnés le plus souvent lors d'un stage de détection au printemps. Les sélections sont refaites pour chaque compétition où l'Equipe de France se rend : une sélection n'est donc pas sur une saison mais sur une période précise, le temps du déplacement. A son intégration, chaque sportif se voit attribué un lot vestimentaire qu'il devra porter afin de représenter l' Equipe. Ces vêtements ne seront la propriété exclusive du compétiteur que lorsqu'il aura honoré 6 sélections. Pour faire prétendre à l'Equipe de France, le compétiteur doit participer dans sa majorité au circuit fédéral français et défendre les valeurs de l'équipe.
En saut-slalom, en 2007, l'Equipe de France s'est déplacé sur les étapes de la Coupe du Monde de Bordeaux et Moscou, en plus du Championnat du Monde se déroulant à Milan. En 2008, des déplacements sont prévus à Nice, Moscou et Shanghai. Bien que très onéreuse, cette dernière destination est importante aux yeux de la CNRA afin de se faire remarquer sur la scène mondiale.
En street, la situation est plus difficile à gérer : un stage de détection a été réalisé à la Toussaint, et malgré une ambiance positive, le contexte international (circuit difficile à mettre en place et peu crédible) ne permet pas encore actuellement de faire de déplacement. Toute fois, le stage de 2008 sera maintenu mais réorienté.
Réglementation Sportive
Vu la maigre assemblée et le peu de représentativité que cela généré, Monique propose un vote électronique mis en place sur internet. Les présents sont bien obligés de se rendre à l'évidence de l'inutilité d'un vote décisif dans ces circonstances. Cependant, les représentants sont appelés à s'exprimer à titre consultatif. Quelques voix s'élèvent alors, menées par Luc Bourdin : l'année dernière, dans même situation, il n'a pas été tenue compte des avis exprimés (notamment à propos de l'ouverture du high jump aux petites catégories et au remplacement du tremplin droit par une table).
Après avoir répondu aux questions des présents et des aux clubs qui avaient envoyé des courriers, la fin de cette réunion houleuse se fait vers 19h30 : quelques participants ont déjà quitté la salle pour se retrouver autour d’un apéritif ouvert à tous, moment choisi pour récompenser les « dirigeants et athlètes de l’année ». La CNRA avait choisi de mettre en avant Hakim Nait Chalal, champion du monde de hauteur pure, et Yohan Fort, champion du monde de slalom vitesse. Pour les autres, c’est l’occasion d’aller faire un tour au skatepark du Mans, le « Spot » dans une ambiance détendue et chaleureuse. Rendez-vous donc l’année prochaine, pour faire une réunion cette fois-ci en bonne et du forme. En plus, ce sera les élections pour le bureau !! |
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